Test du Umi Touch : me fera-t-il aimer Umi ?

Damien
 

Umi est une énième marque chinoise tentant sa chance sur le secteur très concurrentiel des smartphones de milieu/entrée de gamme. Son Umi Touch est actuellement son plus haut de gamme et porte en lui les espoirs d’Umi de se faire reconnaitre comme une vraie marque de confiance. Voyons ensemble si cet Umi Touch a réussi à me toucher durant le mois que nous avons passée ensemble.

fiche tech umi touch

Déballage et prise en main

Le Umi Touch est livré dans une boite en carton noire dans une sorte de petit tiroir coulissant avec le nom de la marque et une phrase au-dessous « Link to the world ». Lorsque l’on extirpe la boite de ce tiroir elle redevient une boite des plus classiques avec le logo Umi et cerclé en tout son tour et sur toute la boite.

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A l’ouverture de cette boite nous retrouvons au premier plan le smartphone posé sur ses accessoires.IMG_20160509_195044

Les accessoires, parlons-en : point de kit piéton ce qui est une habitude chez les smartphones chinois, et tant mieux car si c’est pour nous refourguer le pire bas de gamme possible à faire souffrir nos tympans cela ne sert qu’à leur faire voire différentes contrées. Nous retrouvons aussi un petit feuillet (notice) avec son épingle pour sortir le tiroir SIM.

 

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La prise secteur est assez légère et sonne creux, tandis que le câble, lui, ne respire pas la qualité mais plus les faux câbles cheap d’iPhones. Mettons désormais la boite de côté et attaquons nous à ce Umi Touch.IMG_20160509_195426

La face avant sera soit noire, soit blanche selon la couleur choisie, et sera protégée d’office par un film protecteur : bon point d’emblée. Sur la bordure haute nous y retrouvons de droite à gauche le capteur photo frontal, la grille de l’écouteur, les capteurs de luminosité et de proximité puis enfin le flash LED pour épauler l’APN frontal et sur le papier c’est appréciable. Sur la bordure inférieure se trouvent les habituels boutons home retour et multitâches, mais ce bouton home est cliquable et c’est en dessous qu’est dissimulé le lecteur d’empreintes.

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Sur la tranche inférieure se trouve le port Micro-USB ainsi qu’un microphone, à droite se retrouvent les boutons physiques power et volume, au-dessus seulement une prise Jack 3.5 (avec un peu de jeu) sans port infrarouge ni second microphone pour éventuellement atténuer le bruit lors des appels. Enfin à gauche se trouve le tiroir pour soit deux cartes SIM soit pour une SIM et une Micro-SD.

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Au dos, qui soit dit en passant à ses côtés bombés, se trouve l’appareil photo de 13Mpx avec en dessous un double flash LED avec deux tons différents, puis encore en dessous le logo UMI. En bas se trouve la grille abritant le haut-parleur principal (il est réellement du côté des boutons physique) avec au-dessus les mentions CE et tout ce qui va bien.

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La construction du téléphone est, non pas grossière, mais parfois douteuse. Les bandes en plastique au dos ne sont pas parfaitement jointes au dos métallique, et ce dos métallique n’est lui pas très bien joint au cerclage de l’écran sur la tranche droite. En bref les finitions ne sont pas parfaites, mais pour un smartphone en métal à moins de 200 euros moi je dis que c’est plus que convenable.

Pour ce qui est de la prise en main générale, elle est dans l’ensemble agréable. Avec sa coque en métal il peut glisser si l’on ne le tient pas assez fermement, mais pas besoin de le presser comme un bucheron non plus. Le poids de 190g pour des dimensions de 154 x 76 x 88 mm ne s’est pas tellement fait ressentir malgré que je vienne d’un « petit » smartphone de 5 pouces en plastique ; il est aussi plus présent sur la partie haute que la basse, attention aux figures acrobatiques donc si vous ne le tenez que par le bas.

Un écran dans la moyenne.

Les nouveaux constructeurs chinois sont rarement des modèles en ce qui concerne leurs écrans et cet Umi Touch ne déroge pas à la règle. Il ne se démarque pas vraiment avec son écran IPS LCD de 5,5 pouces en Full HD et je trouve que les couleurs sont un peu pâles.

La luminosité n’est pas non plus folichonne avec un maximum de 395 cd/m2, ce qui est largement suffisant en intérieur mais lorsque l’on sort, si le soleil est un peu trop présent vous devrez obligatoirement pousser la dalle à son maximum pour y voir quelque chose.

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Pour les plus trifouilleurs ou les insatisfaits, se trouve dans les menus une section dédiée au réglage de cet écran nommé Mira Vision : nous disposons donc d’un mode standard qui me parait pâle et grisé, un mode brillant qui offre un peu plus de contraste tout en enlevant le voile gris mais sans folies, et enfin un mode utilisateur que l’on peut modifier à sa guise mais à moins de s’y connaitre  je ne vous conseille pas d’y toucher car même si les réglages ont l’air simple au final ce n’est presque pas bénéfique.

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Nous bénéficions sur cet écran d’une fonction double tap qui permet d’allumer l’écran en « double-cliquant » dessus. Cette fonctionnalité est certes très pratique mais je n’en vois pas l’utilité ici : nous disposons un bouton physique en façade qui permet aussi d’allumer l’écran en appuyant dessus (je parlerais du lecteur d’empreintes digitales plus tard). Donc le double tap est très pratique je ne lui enlève pas cet aspect, mais seulement pour les terminaux dépourvus de bouton physique en façade.

L’audio

Commençons tout de suite par poser les bases, je ne me qualifierais pas comme un audiophile, MAIS, je ne supporte pas les mauvaises expériences sonores et suis donc exigeant (ne mettez pas en cause la qualité des fichiers ils sont tous en 320 kbit/s).

Si vous vous projetiez d’écouter des morceaux avec le haut-parleur à fond je déconseillerai fortement cet usage pour le bien de vos tympans : au volume maximum il grésille à chaque son qui ne soit pas tout doux (voix, instrus, mélanges provoquent un vrai mal de crâne), les aigus percent les oreilles et provoques des sortes de vibrations très peu agréables. Si alors vous décidez de baisser le volume à la moitié au moins ce sera plus audible mais vous perdrez en détails (ex : avec une voie au premier plan, une instru derrière puis une batterie ou un battement, vous n’entendrez presque plus le battement et l’instru sera noyée sous le manque de claireté par la voie).

Mais bon, rares sont les smartphones avec de très bons haut-parleurs, c’est pour cela que nous disposons d’une prise jack ou du Bluetooth. La prise jack est dans son ensemble convenable mais bon comment en juger une, ça je n’en sais rien. Ensuite le Bluetooth est tout aussi bon, rien à signaler sur ces points.

La prise jack a quand même un petit défaut, il y a un peu de jeu quand un câble y est branché, mais rien de dérangeant pour l’écoute ni l’attache.

Le fameux bouton home

Mon dieu qu’Umi a insisté sur la rapidité et la fiabilité de son capteur d’empreintes pendant le teasing et après la sortie de cet Umi Touch. Je vous vends la mèche de suite, il est vraiment bon.

umi bouton home

Tout d’abord commençons par le commencement, la configuration d’une empreinte. Comme sur tous les autres smartphones disposants de ce dispositif nous sommes en présence d’un joli dessein d’empreinte. Une empreinte se calibre avec 10 poses, mais attention il faut bien être stratégique : pensez à bien mettre votre doigt sous plusieurs angles et à plusieurs endroits. La première fois que j’y ai paramétré une empreinte je n’ai fais qu’une partie de mon doigt, ce qui rendait la reconnaissance capricieuse, cela ne m’aurait point dérangé d’avoir 5 poses de plus à faire pour mieux le faire.

Malgré cela, lorsqu’une empreinte est bien configurée on est aux anges : pas besoin d’allumer l’écran pour que notre doigt soit reconnu mais le contraire n’est pas dérangeant. On a juste le temps de presser le bouton home en un quart de seconde et notre joujou est déverrouillé. Quand je vous disais qu’on était aux anges.

 Système et mémoires

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Sur le point de l’OS rien d’extravagant, nous nous retrouvons ici face à de l’Android stock sous sa version 6.0 Marshmallow. Le système est très fluide et le processeur est bien aidé par les 3 Go de RAM ; venant d’un mobile avec 2 Go je peux vous dire que ça fait du bien de ne ressentir aucun ralentissement.

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Umi propose pour ses téléphones un logiciel très sympathique appelé RootJoy permettant de flasher d’un simple clic la ROM originale pour y en installer en place et lieu un autre de votre choix. Umi vous propose même une sorte de plateau sur lequel vous sont proposées Flyme OS, 360 OS (la ROM du 360 N4), MIUI, VIBE UI, et vous propose même de changer totalement de système et de passer à Windows Mobile 8.1 !

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Le Umi Touch est disponible uniquement avec 16 Go de stockage interne avec 11 Go de réellement utilisables. Pour certaines personnes cela peut convenir, mais pas pour moi. Je stocke beaucoup de musique, et encore je n’ai pas réussi à télécharger toute ma bibliothèque.

Les performances

Pour que ce test de performance soit compréhensible, j’ai décidé de m’aligner sur mon collègue Julien pour choisir mes benchmarks.

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Le Umi Touch obtient sous Antutu un score autours des 38000 points, GeekBench quand à lui nous livre un score de 609 en simple core et 2593 en multi core, merci à la structure octacore de cette puce Mediatek. Enfin 3D Mark ne nous fait pas les éloges avec son tout petit score de 195 points.

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Malgré ce petit score, j’ai quand même voulu jouer à un jeu un peu gourmand qui se trouve être Asphalt 8, et…comment dire, ce n’était pas un éclair. Vous ne pouvez tout simplement pas jouer avec les graphismes poussés au maximum tellement que les FPS chutent. Mais il existe tout de même une solution, qui ne plaira pas à certains puristes certes, mais qui restera acceptable pour les joueurs lambda comme moi : il suffit de baisser la résolution dans laquelle tourne le jeu, mais pas tellement que ça, il suffit juste de baisser la qualité à « moyenne » et la fluidité sera presque exemplaire tout en gardant une image nette et propre.

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Par contre pour les dommages collatéraux que sont les montées en température je n’y peux alors rien. Regarder un film en streaming deviens vite désagréable, et bizarrement moins que de jouer à Asphalt. Je n’y aurais pas cru si je n’avais pu toucher.

Communication, réseaux et GPS

Au vu de ma logique je commencerais par tester le GPS, avec l’outil Z-Device. Un premier signal GPS a été trouvé en…28 secondes ce qui n’est pas top top. Je vous conseille donc d’être patient si vous souhaitez utiliser la localisation.

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Pour le WiFi et les réseaux mobiles tout est nickel. Aucun décrochage en plein Paris que ce soit dans la rue ou dans un immeuble, ce qui n’est pas le cas en banlieue au milieu de la campagne où l’on ne capte pas même la 2G et difficilement le réseau téléphonique.

Ah et tien, qu’en est-t-il de la qualité des appels ? Le son restitué est bon et l’interlocuteur nous entend bien. Quelques crash ont eu lieu mais sans plus.

Les appareils photo

Quels sont les points les moins peaufinés par les constructeurs chinois dans leurs smartphones à bas prix ? Souvent les écrans, les haut-parleurs et les appareils photos. Et malheureusement ici nous sommes en plein dedans : les APN sont loin d’être fameux mais restent acceptables pour le prix.

Au dos se trouve un capteur donné pour du SONY IMX328 de 13Mpx. Je ne le répèterais jamais assez cela ne sert à rien du jouer à celui qui a le plus gros chiffre, et pour cause ici cela n’a servi à rien.

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Photo en extérieur automatique

Photo en extérieur HDR

Photo en extérieur HDR

En plein jour il offre un rendu correct sans plus. Des détails sans réels profondeurs ni distinctions. Si comme ici vous prenez un paysage clair les zones moins lumineuses seront ternies. Avec le mode HDR les détails sont plus prononcés et l’ensemble de la photo est plus claire, mais les zones lumineuses sembleront cramées.

Photo soir automatique

Photo soir automatique

Photo soir -3 exposition

Photo soir réglage à -3 d’exposition

Avec une lumière plus tamisée de fin de journée même constat que précédemment, sauf qu’il brûle désormais naturellement les couleurs et donne un rendu trop clair par rapport à la réalité. J’ai du régler manuellement l’exposition à -3 pour que cela se rapproche du réel.

Photo nuit automatique

Photo nuit automatique

Photo nuit HDR

Photo nuit HDR

Photo nuit mode nuit

Photo nuit mode nuit

Nous voilà à l’épreuve de nuit. Dans celle-ci le Umi touch n’est pas un bon élève : on ne voit strictement rien si ce ne sont que les sources de lumières présentes sur la photo. En mode HDR le constat est un peu meilleur, plus de lumière et de détails, mais il faudra par contre faire preuve de patience car le déclenchement est un peu long (environ 2 secondes), et avec un temps de pose si long impossible de ne pas bouger, ce qui rend les zones lumineuses floues. Mais qu’en est-il du mode nuit ? Et bien disons qu’il est entre les deux, plus de lumière qu’en automatique et moins qu’en HDR, mais qu’est-ce qu’on gagne en netteté ! Ce sera alors à mon sens le meilleur compromis.

Photo de près 10cm

Photo de près 10cm

Photo très près 2cm

Photo très près 2cm (c’est de la poussière sur les cheveux de Goku)

Et les photos de près me dites-vous ? Je vous rétorquerais que c’est un mix des performances globales : de près à une dizaine de centimètres de la cible manque de détails et de netteté, alors qu’à 2 centimètre la mise au point est rapide, bien faite avec une netteté et des détails agréablement surprenant, avec en prime un floutage d’arrière-plan magnifique.

Pour l’APN frontal le constat est correct sans plus. Attention au rendu trop exposé tout de même.

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Et en basse (voire inexistante) luminosité qu’en est-il ? En basse luminosité beaucoup de grain et les zones les plus proches (moi mon gros nez et mes joues) sont teintées en violet, étrange. En absence total de lumière Umi nous assure que son flash est d’une grande utilité, laissez-moi rire : on n’y voit rien du tout et cet effet violet est encore plus prononcé.

Photo basse luminosité

Photo basse luminosité

Photo sans lumière avec flash

Photo sans lumière avec flash

L’autonomie : le sujet qui fâche, ou pas !

Souvent, ce point d’un smartphone est souvent ce qui nous rebute avant l’achat ou nous le fait détester après coup (je sais de quoi je parle, ayant un smartphone de 3ans,en veille il consomme presque autant que neuf l’écran allumé, n’est-ce-pas les coréens ?).

Mais bon, rassurez-vous ici c’est loin d’être le cas. Le poids de cet Umi Touch a bien une raison non ? Et bien il se trouve que la grosse batterie de 4000 mAh y est pour quelque chose. En commençant la journée chargé à bloc vous tiendrez jusqu’à la fin de la nuit et vous pourrez enchaîner votre deuxième journée au travail comme si de rien n’était. Enfin presque.

Disons que pour une utilisation « classique » de navigation internet, SMS, mails, appels et une bonne heure et demie de jeu dans la journée, vous finirez facilement à 40/35%. Vous tiendrez donc la journée en étant un « Power User », une et demie avec l’utilisation d’un peu de jeu, et si vraiment vous ne le poussez pas alors il fera les deux jours en 8H-19H-8H-19h facilement avec encore un peu de ressources.

Pour la recharge, disons que le Umi Touch prend son temps pour remplir sa batterie. Si vous utilisez le bloc secteur fourni dans la boite vous êtes parti pour 2H30 voire 3H de charge complète. Cela m’a vite agacé, j’ai donc décidé d’essayer de la charger avec un autre bloc tout à fait normal (sans charge rapide, celui de mon smartphone coréen de 3 ans) et alors le temps d’attente est tombé à 2H. Ce n’est pas encore ça du côté de la recharge, mais tenez en compte que la batterie est de 4000 mAh.

Présentation vidéo du Umi Touch

Prix, disponibilité et avis personnel

Le Umi Touch est disponible en blanc ou en noir dans la boutique Phonedroid pour le prix de 189,90 euros TTC.

Lors des premiers échanges que vous aurez avec cet Umi Touch vous serez aux anges. Pour 189 euros vous aurez un beau smartphone et performant pour la majorité des tâches. Mais plus le temps avance et plus je le trouve banal. Je n’ai jamais particulièrement aimé la marque Umi et cela n’engage que moi ; cet Umi Touch réserve néanmoins de bonnes surprises et une rapport qualité/prix excellent. Ce n’est tout de même pas suffisant pour me faire apprécier la marque, attendons de voir si le Umi Super changera la donne.

Ce que j’ai aimé :

-Bonne ergonomie/prise en main.

-Réactivité du capteur d’empreintes.

-Autonomie excellente.

-Du métal pour moins de 200 euros.

Ce que je n’ai pas aimé :

-Appareils photos baclés.

-Haut-parleur médiocre.

-Finitions pas toujours au top.

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HerveK
HerveK
7 années il y a

Je possède ce Umi Touch depuis environ 1 mois, et l’utilise en 2e téléphone. Assez d’accord avec tes conclusions: Assez lourd (grosse batterie) Finition pas au top sans gros pb non plus Pour moi le sujet qui fâche : Les photos … Mais sinon J’apprécie l’absence de surcouche logicielle Les Mise à Jour (4 ou 5 depuis l’achat) Le métal à ce prix C’est vrai qu’en regardant les caractéristiques du Umi Super, … il gomme bien des petits défauts de ce Touch. (Usb-C, charge rapide, etc…) A ce prix je dirais qu’il est à la hauteur, et qu’il faut en… Lire la suite »

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