Redmi, la filiale de Xiaomi, a commercialisé sa nouvelle gamme Note 9. Il est vrai que le Redmi Note 9 est maintenant décliné en plusieurs versions. Cette gamme débute par le Redmi Note 9 (testé ce jour), le Redmi Note 9S et le Redmi Note 9 Pro (prochainement en test). Pour ma part, je ne trouve pas très judicieux de multiplier les modèles de Redmi Note; enfin cela reste mon avis personnel. Revenons donc au Redmi Note 9. Il va se placer en entrée/milieu de gamme de cette série Note. D’ailleurs, c’est le seul modèle à proposer un SOC Mediatek. Une différence par rapport à son prédécesseur qui lui était équipé d’un processeur Qualcomm. En outre, on pourra noter que le Redmi Note 9 reprend un design d’écran perforé lancé par le géant Sud Coréen Samsung en 2018. Une technologie qu’on retrouve chez quasiment tous les constructeurs en cette année 2020. On aime ou on aime pas, cela reste une affaire de goût. Pour ma part, je trouve que cette perforation reste assez bien intégrée dans le design global de la dalle. Bon, assez blablaté, direction le test de ce nouveau Redmi!
Modèle | Redmi Note 9 |
Système d’exploitation | Miui 11 basé sur Android 10 |
Processeur | MediaTek Helio G85 Octa-core |
GPU | Mali-G52 MC2 |
Carte SIM | Dual Nano SIM |
Batterie | 5020mAh charge rapide 18W |
RAM | 3 ou 4Go suivant version |
ROM | 64 ou 128Go suivant version |
Extension Micro-SD | oui par microSDXC |
Réseaux | Compatible 2G/3G/3G+/H+/4G/4G+ |
2G | 850/900/1800/1900MHz |
3G | 850/900/1900/2100MH |
4G | 700/800/1800/2100/2600MHz |
Bluetooth | 5.0, A2DP, LE |
WIFI | Wi-Fi 802.11 a/b/g/n/ac |
Taille d’écran | 6,53 pouces |
Type de la dalle | IPS LCD Ratio 19,5:9 FHD+ 1080×2340 pixels |
Caméra | 48Mp f/1.79+ 8Mp f2.2 + 2Mp f2.4 + 2Mp |
Caméra Selfie | 13Mp f/2 |
Capteur d’empreinte | Oui au dos |
Dimensions | 162.3 x 77.2 x 8.9 mm |
Poids | 199 grammes |
Tarif version 3/64Go | 199.90€ |
Tarif version 4/128Go | 219.90€ |
Le Redmi Note 9 présenté lors de ce test est en version Globale. Il est disponible dans la boutique PhoneDroid au tarif de 199,90€.
Pas de grosse surprise au niveau du design de la boite. Redmi reste fidèle à son package habituel. Celui-ci présente bien et reste très simple visuellement avec une photographie du smartphone sur le couvercle de la boite. On retrouve à l’intérieur de celle-ci tous les accessoires indispensables dont vous allez retrouver la composition ci-dessous :
Sa prise en main reste très confortable avec une taille compacte et un poids contenu malgré une capacité de batterie conséquente. Pour tout vous dire, il reste dans la continuité du Redmi Note 8T avec une légère évolution des dimensions :
Longueur | Largeur | Épaisseur | Poids | |
Redmi Note 9 | 162.3 mm | 77.2 mm | 8.9 mm | 199 g |
Redmi Note 8T | 161.1 mm | 75.4 mm | 8.6 mm | 200 g |
Le Redmi Note 9 se démarque des versions précédentes par l’emploi d’une dalle LCD à perforation. Ainsi, le capteur Selfie est intégré à l’écran, se qui permet de ne plus avoir d’encoche disgracieuse, même si certains d’entre vous n’adhèrent pas du tout à cette technologie. Nous y reviendrons un peu plus loin dans le test dans la rubrique » écran ». Sinon, le Redmi Note 9 reste dans les standards du fabricant au niveau de la finition. On remarque que le smartphone présente bien, pas de « jeu » dans les boutons physiques et le smartphone donne une bonne impression de robustesse. Toutefois, pas de cadre imitant l’aluminium ou de dos en verre comme sur le Redmi Note 7. Ici, la coque arrière en finition polycarbonate recouvre le smartphone jusqu’à la jonction de l’écran, dommage… Ce qui nous démontre bien que Redmi Note 9 reste l’entrée de gamme de la série Note 9.
Le Redmi Note 9 est doté comme son prédécesseur d’une dalle adoptant la technologie LCD. Comme toujours, la maison mère Xiaomi offre une dalle d’excellente qualité avec une diagonale de 6.53 pouces au format 19,5:9. La nouveauté reste l’adoption d’une dalle à perforation intégrant ainsi l’objectif Selfie : adieu Notch ou autre encoche disgracieuse, même si cette technologie de capteur intégré à l’écran n’est pas du goût de tous. En outre, avec une définition FHD+ de 1080 x 2340 pixels avec une densité de 395 ppi, le smartphone offre un excellent confort de lecture. Toutefois, on pourra noter des bordures noires toujours omniprésentes autour de l’écran malgré l’adoption d’un menton un peu plus fin. Par ailleurs, vous avez pu remarquer que le logo Redmi n’apparaît plus sur celui-ci. Le Redmi Note 9 frôle les 84% de ratio taille/écran soit quasiment 4% de plus que sur le Redmi Note 8T.
Concernant la colorimétrie, je l’ai trouvé un petit peu trop vive à mon goût, avec des couleurs un peu trop « flachies », problème résolu avec le réglage manuel des températures de couleurs. Mais, c’est la première fois qu’un smartphone Redmi ou Xiaomi est aussi mal réglé lors de la première utilisation.
A l’instar de pas mal de concurrents, le Redmi Note 9 ne dispose que d’un seul et unique haut-parleur. Ce qui a pour effet de limiter les performances acoustiques de celui-ci. Pourtant, la qualité sonore reste assez bonne avec une puissance de restitution plus que correct. Le haut-parleur ne sature pas, même le son poussé au maximum. Mais, on pourra noter une grande absence de basses.
D’autre part, on peut noter la présence d’un port Jack 3.5 qui pendant un moment était « zappé » par pas mal de fabricants. Ainsi, il redevient une norme sur la plupart des smartphones. Sans surprise, la qualité sonore en sortie est bonne avec un son sans distorsion mais tirant pas mal sur les aigus.
Le milieu de gamme de Redmi est paré de la surcouche Miui 11.0.4 basé sur Android 10. La nouvelle mouture prénommée Miui 12 est en cours de déploiement pour les beta-testeurs, et devrait être disponible d’ici quelques mois. Toujours aussi plaisante à utiliser, la surcouche made in Xiaomi offre une très grande palette de thèmes, sons et fonds d’écran permettant une personnalisation à souhait. De plus, le système d’exploitation Miui 11 offre enfin la possibilité d’opter pour un tiroir d’applications qui manquait tant aux anciennes versions. Par contre, des publicités sont présentes sur les applications systèmes et se veulent être très intrusives. Comme à son habitude, le suivi des mises à jour reste constant avec un déploiement des nouvelles versions du système d’exploitation; même sur les plus anciens des appareils, permettant une durée de vie optimisée pour les smartphones.
Redmi a décidé de doter son smartphone du nouveau processeur Mediatek Helio G85, qui par ailleurs, est le premier smartphone à utiliser cette puce. J’entends déjà certains d’entre vous fustiger sur le choix de Redmi d’opter pour un SOC Mediatek, alors qu’à la base la série Note standard a toujours été dotée de SOC Qualcomm (depuis le Xiaomi Redmi Note 5). Pour la petite histoire, le Xiaomi Redmi Note 3 et Note 4 étaient proposés en version Mediatek et Qualcomm. Une solution abandonnée à partir du Xiaomi Redmi Note 5. Revenons à ce nouveau processeur Mediatek, architecturé autour d’un Octo-Core gravé en 12nm. Il se sépare en deux groupes distincts :
- Deux cœurs Cortex A75 cadencés jusqu’à 2Ghz.
- Six cœurs Cortex A55 cadencés jusqu’à 1.8Ghz.
Au sujet de la partie graphique, nous retrouvons un GPU Mali G52 cadencé à 1Ghz. En ce qui concerne les performances pures, le smartphone a passé le test sous Antutu Benchmark. Il en résulte un score de 188 624 points. Comparé à son prédécesseur, le Redmi Note 8T équipé lui d’un Qualcomm Snapdragon 665, le résultat est presque identique à 10 000 points près. Par contre, la puce graphique Adreno de Qualcomm sera toujours plus performante que le Mali G52 du fabricant Taïwanais.
Dans une utilisation de tous les jours, le smartphone se révèle être fluide; juste dommage que celui-ci soit pourvu seulement de 3Go de RAM ce qui le bride légèrement et lui donne un certain manque de vélocité.
La puce Mediatek Helio G85 suffit largement pour faire fonctionner tout les jeux présents sur le Play Store. Toutefois, je trouve dommage que le Redmi Note ne dispose que de 3Go de RAM. Ce point reste un peu handicapant pour les jeux vidéo se révélant être gourmands. Difficile de jouer correctement à Call Of Duty Mobile, il faudra passer par la version 4Go. Testé également sous Forza Street, le jeu reste fluide, mais il faudra mettre la résolution graphique sur moyen pour garder une bonne expérience de jeu sans être pénalisé par la faible disponibilité de la RAM.
Pour ce qui est de la température lors de l’utilisation en longue période de jeu, le smartphone ne chauffe pas énormément grâce à une chaleur bien dissipée.
Le choix de Redmi de mettre en place trois modèles de smartphones dans une même gamme reste assez difficile à comprendre. Chaque smartphones sera automatiquement comparés sachant que la différence de tarif est de l’ordre de 30€. De plus, Redmi utilise des dénominations différentes suivant le pays de commercialisation. Ainsi, le Note 9 Pro Chinois se prénomme Note 9S en Europe, et le Note 9 Pro Max Chinois se dénomme Note 9 Pro en Europe. Seul, le Note 9 standard garde la même dénomination partout dans le monde. Pour en revenir aux choix de configuration de la mémoire, le Redmi Note 9 est une entrée « milieu » de gamme. C‘est pour cela qu’il se voit doter d’une version 3Go de RAM et 64Go de stockage. Une configuration que l’on a pas trop l’habitude de voir étant plus habitué aux versions 3/32Go ou 4/64Go. Cette petite pingrerie de la filiale Chinoise sur l’utilisation de la RAM me laisse un petit goût amer car je trouve dommage que Redmi n’ai pas tout bonnement laissé un tel choix à la gamme en dessous susnommée Redmi, même si cette version 3/64Go est largement suffisante pour une utilisation standard quotidienne. Une version 4/128Go est également disponible dans la boutique PhoneDroid. Je recommanderais plus d’opter pour celle-ci qui offrira une meilleure expérience d’utilisation.
Sur ce point, le Redmi Note 9 ne fait pas dans la dentelle avec une capacité de batterie assez rondelette de 5020mAh. Celà lui donne minimum deux jours d’autonomie, ce qui est déjà conséquent. Si vous désirez prolonger encore de quelques heures l’autonomie du smartphone, vous pourrez activer le mode économie d’énergie. Pour ce qui est de la charge, le Redmi Note 9 dispose d’un chargeur d’une capacité de 5V/3A compatible charge rapide 18W via un Port USB Type-C. Celle-ci se déroule en environ deux heures pour passer de 6 à 100%. De plus, vous disposez de la charge inversée permettant de recharger un autre appareil grâce à l’emploi d’un câble USB Type-C adéquat (non fourni).
Le Redmi Note 9 est commercialisé en version Globale. Ainsi il dispose de toutes les bandes 4G dont la B28 (700MHz) et la B20 (800MHz). Celà permet de capter la 4G+ peut importe l’opérateur téléphonique que vous possédez.
Pour ce qui est du GPS, celui a été testé avec Google Maps et l’application Strava. Je n’ai rencontré aucun souci de décrochage. Par ailleurs, l’acquisition des satellites est extrêmement rapide et la précision de guidage est sans faille.
Le smartphone dispose du Bluetooth 5.0 (A2DP/LE) et du Wi-Fi 802.11 a/b/g/n/ac.
Ce smartphone ne va pas franchement se démarquer de son prédécesseur au niveau de la photographie. Ainsi, nous retrouvons exactement la même configuration technique avec une Quad Caméra. Celle-ci est composé de :
- capteur principal d’une résolution de 48Mpx f/1.8 (26mm)
- objectif grand angle (118°) d’une résolution de 8Mpx f/2.2
- capteur macro d’une résolution de 2Mpx f/2.4
- capteur de profondeur d’une résolution de 2Mpx f/2.4
Vous disposez de trois modes de captures vidéo (ralenti, vidéo courte et vidéo) et de six modes de prise de vue photographique (photo, 48Mpx, portrait, nuit, panorama et pro). Comme le Redmi Note 8T, les prises de vue s’effectuent avec le capteur principal de 48Mpx. Toutefois, celles-ci seront réalisées en 12Mpx par défaut. Il faudra passer en mode 48Mpx pour avoir une prise de vue avec la résolution maximale. La colorimétrie reste fidèle avec un assez beau rendu et un contraste bien géré. Concernant la luminosité, elle se veut bien équilibrée. En mode grand angle, nous pouvons voir apparaître un effet « loupe » sur une partie de la photo, mais qui ne gâche pas le cliché en lui même. Pour les clichés pris en mode macro, on peut noter que la capteur de 2Mpx montre vite ses limites avec des difficultés à gérer la lumière (f/2.4). De plus, la résolution minime de 2Mpx n’arrange pas les choses. Ce capteur est bien pour dépanner, mais ne vous attendez pas à produire des prises de vue macro incroyables. Quand on passe en mode nuit, on ne trouve pas différence flagrante avec le mode standard. Mis à part des clichés un peu plus clairs mais peu de détails ressortent et le bruit numérique reste très présent.
Selfie
Pour la partie photographie Selfie, nous retrouvons un capteur bien connu d’une résolution de 13Mpx f/2. Le Redmi Note 9 s’en sort pas trop mal avec des prises de vue Selfie assez lumineuses et offrant un bon rendu. Toutefois, et comme presque sur tous les appareils Redmi, je trouve le rendu beaucoup trop lissé. Cela est dû au logiciel de traitement photo. En outre, l’effet flou artistique « Bokeh » arrive particulièrement bien à détacher votre visage de l’environnement avec un bel effet artistique.
Pour conclure sur la partie photographique, le Redmi Note 9 n’apporte pas de changement par rapport au modèle Note 8T. Cependant, contenu du prix du smartphone, celui-ci offre néanmoins une bonne expérience photographique, même s’il n’est pas exempt de défauts.
Redmi Note 9 (3/64Go)
Expédié de France livraison sous 24 heures
Redmi Note 9 (4/128Go)
Expédié de France livraison sous 24 heures
Ayant testé beaucoup de modèles de la gamme Note (mon premier smartphone Xiaomi était le Redmi Note 3 MTK), je n’ai pas été réellement surpris par cette nouvelle édition « 9 ». A vrai dire, le dernier smartphone (Redmi Note, sans parler des versions Pro) qui a réellement marqué le marché du smartphone dans la catégorie du milieu de gamme était le Redmi Note 7. Je remarque que sur ce Redmi Note 9, le fabricant a manqué un peu d’inspiration. Redmi a remis, pour moi, au goût du jour la version Note 8T en lui donnant un style « 2020 » avec une dalle perforée et en augmentant drastiquement la capacité de la batterie. Toutefois, la partie photographique reste identique à son prédécesseur et dans le fond, le smartphone ne révolutionne pas le marché milieu de gamme. Pour conclure, l’appareil se révèle être tout de même intéressant avec un processeur Mediatek qui fait son job. Dommage que les 3Go de RAM bride celui-ci. Le Redmi Note 9 offre un bon rapport qualité prix même s’il se fera automatiquement concurrencé par les versions « S » et « Pro ».
- le design
- les dimensions
- l’autonomie
- le port Jack 3.5
- le prix
- la protection d’écran posée en usine
- Miui 11
- l’absence de led de notification
- la présence de publicités sur les applications systèmes
- la faible évolution de la partie photo par rapport à l’ancien modèle
- la version 3Go de RAM un peu juste